Le sujet des régimes pauvres en glucides est présent depuis longtemps dans le monde du fitness et de la diététique. Nombreux sont ceux qui en raffolent et affirment qu'ils font des merveilles pour la définition, la perte de graisse et la perte de poids. C'est pourquoi j'ai décidé de tester ce régime moi-même et de partager mon expérience avec vous pendant trois semaines. ☺
Mon point de départ (déterminé par analyse d'impédance) :
Taille : 185 cm, poids : 92,0 kg, pourcentage de masse grasse : 15,3 %, masse musculaire : 50,3 %, entraînement musculaire régulier, activités quotidiennes principalement sédentaires, apport calorique quotidien calculé : 3 200 kcal. J’ai décidé de démarrer le projet low-carb comme suit : pendant les 6 premiers jours, je voulais respecter scrupuleusement les principes low-carb : en termes simples, en termes de macronutriments, cela signifiait : 35 à 40 % de protéines ; max. 5 % de glucides ; 55 à 60 % de matières grasses. Cela a représenté un changement radical pour moi. Alors qu’auparavant, je mangeais des pâtes en plat principal ou en accompagnement le soir, je ne mangerais bientôt plus que du poisson avec des légumes ou un bon morceau de viande. Je voulais également limiter drastiquement mon apport calorique quotidien : je voulais qu’il soit au maximum de 2 000 kcal par jour.
Je voulais aussi prendre des shakes protéinés de temps en temps, ce qui me faciliterait la tâche dans de nombreuses situations. Pas envie ou l'occasion de cuisiner ? – Shake protéiné. Mais surtout, je voulais essayer de couvrir mes besoins caloriques grâce à des aliments naturels.
Comme la teneur en matières grasses allait augmenter massivement par rapport à mon alimentation habituelle, je voulais faire particulièrement attention à consommer principalement des matières grasses de haute qualité : huile de lin de haute qualité, huile de coco, huile de pépins de courge, huile d'olive, mais aussi du bon beurre bio provenant d'agriculteurs de montagne.
C'est ainsi que j'ai démarré le projet il y a un peu plus de 2 semaines : Au début, la transition est assez brutale. Les produits prêts à l'emploi sont largement tabous : le sucre et les glucides se cachent souvent là où on les attend le moins.
Au petit-déjeuner, j'ai mangé des œufs brouillés et du café. Le matin, je grignotais généralement des noix ou des pistaches, avant de déjeuner tard, où j'aimais bien la salade de thon. Une généreuse portion de thon, accompagnée de salades variées, de tomates, de betteraves, de concombres, de poivrons, de mozzarella et d'olives. Là encore, l'huile n'a pas été négligée : j'ai particulièrement apprécié l'association généreuse d'huile de lin, mais aussi d'huile de pépins de courge, le tout agrémenté d'un généreux filet de vinaigre balsamique.
Le soir, nous avons dégusté du poulet, du steak ou du poisson, frits à l'huile ou au beurre, accompagnés d'une grande variété de légumes sautés. Un moment fort : les crevettes frites à l'huile de coco – vivement recommandées. ☺.
D’autres collations que j’ai appréciées étaient : mozzarella avec tomates ou guacamole : 1-2 avocats, 5 tomates cocktail, 1-2 gousses d’ail, le jus d’un demi-citron, sel, poivre – délicieux !
J'ai suivi mon programme à la lettre pendant six jours, suivis d'une journée de triche. Pendant cette journée, j'avais le droit de manger tout ce que je désirais : un long petit-déjeuner avec pain et viennoiseries, un gâteau avec du café, ou même une pizza, des pâtes ou des hamburgers ; tout était permis. ☺.
Le jour de triche visait principalement à éviter que mon métabolisme ne s'effondre. Un régime pauvre en glucides et soutenu diminue le taux de leptine : un faible taux de leptine signale à l'organisme qu'il ne mange pas assez et que le métabolisme doit donc ralentir. À l'inverse, avec un apport calorique accru, ce métabolisme remonte très vite, ce dont le jour de triche profite. Cela évite une chute trop brutale du métabolisme.
De plus, il ne faut pas sous-estimer l'aspect psychologique d'une telle journée de triche. Chaque fois que j'avais envie de quelque chose de sucré ou de riche en glucides pendant la semaine, je me consolais en me disant que je me le ferais le samedi suivant pour ma journée de triche (ce que je faisais souvent). 😉 ).
Alors, qu'est-ce que j'en ai pensé ?
On parle souvent des trois premiers jours difficiles : fatigue, manque de concentration et épuisement, qui seraient les conséquences de ce changement alimentaire. Honnêtement, je ne peux rien confirmer. Bien sûr, ce régime représente un changement radical à bien des égards. Au début, il est particulièrement difficile de suivre la répartition des macronutriments (ce qui nécessite souvent des calculs fastidieux). Pour vraiment suivre la composition de mes repas, je devais cuisiner et préparer presque tout moi-même. Du coup, il faut prévoir beaucoup de temps en cuisine.
Néanmoins, dès le deuxième jour, je me suis sentie beaucoup plus fraîche qu'avant le changement : plus besoin de me traîner péniblement hors du lit ; le réveil a sonné et je suis restée là, bien éveillée, et j'ai remarqué, surtout tout au long de la journée, que j'étais beaucoup plus concentrée et attentive. J'ai également essayé de ne pas Routine d'entraînement (4 séances de musculation, 1 séance de cardio léger de 30 à 45 minutes) : là encore, pas de baisse de performance ni de sensation de faiblesse. Malgré un apport calorique et glucidique plus faible, je me sentais vraiment bien.
Après la première journée de triche, j'avais peur d'avoir du mal à reprendre la routine. Mais ce ne fut pas le cas. Après cette journée où je m'étais fait plaisir, tout allait bien et j'étais vraiment impatient de pouvoir recommencer ; j'étais super motivé ! Cette journée de triche avait largement rempli son rôle.
Le résultat
Alors, le régime pauvre en glucides a-t-il tenu ses promesses ? Absolument ! Plus que ça. Il s'est passé beaucoup de choses pendant ces trois semaines :
Le point de départ était : Poids 92,0 kg, pourcentage de graisse corporelle 15,3 %, masse musculaire 50,3 %
3 semaines plus tard : Poids 88,9 kg, pourcentage de graisse corporelle 12,6 %, masse musculaire 52,1 %
Les résultats sont exceptionnels : j'ai perdu près de 3 kg de masse grasse pure, tout en conservant la même masse musculaire (et ce, malgré une réduction drastique de mon apport calorique). Ça ne pouvait pas être mieux, et ça m'a déjà fait faire un grand pas vers ma silhouette idéale pour l'été ! ☺
Globalement, je dois dire que je n'ai jamais eu autant de facilité à suivre un régime que celui-ci. Je n'ai jamais eu faim ; la plupart du temps, je me suis presque forcée à manger, même si je n'avais absolument pas faim. La richesse en matières grasses semble également me rassasier. ☺. L'envie attendue de sucreries ne s'est pas non plus produite du tout !